-Une planète trop peuplée? Ian Angus Simon Butler 29$
Dans cet ouvrage extrêmement
bien documenté, Ian Angus et Simon Butler déboulonnent de façon magistrale ce
mythe populationniste qui a réussi à séduire autant des conservateurs de droite
que des écologistes sincères. Chiffres à l’appui, les auteurs renversent cette grave erreur de diagnostic et
démontrent avec rigueur et limpidité
que les moyens prônés par les populationnistes – à savoir un meilleur contrôle des
naissances (principalement dans les pays du Sud) et une réduction substantielle
de l’immigration (dans les pays du Nord) – sont de fausses pistes pour protéger
l'environnement. Rejeter la responsabilité des changements climatiques et des
dégâts environnementaux sur les plus démunis de la planète participe tout
simplement d’une écologisation de la haine.
-Une éducation sans école, Thierry Pardo 21$
Aujourd’hui, les mots « éducation » et « école » sont devenus quasiment
synonymes. Pourtant, l’école ne représente qu’une infime partie de
l’histoire de l’éducation. Comment cet amalgame a-t-il pu se produire?
Pourquoi en sommes-nous arrivés à croire que l’éducation de nos enfants
devait relever de la responsabilité de l’État? Quelles logiques sont à
l’œuvre derrière cette vaste entreprise de normalisation des masses ?
-Libres d’apprendre, ss.dir. Gabriel Nadeau-Dubois 22$
Compte tenu de la marchandisation grandissante des universités, la
gratuité des études supérieures n’a pourtant jamais été aussi
pertinente. C’est ce que cherchent à démontrer les auteur.e.s
rassemblé.e.s dans cet ouvrage, chacun.e livrant son plaidoyer selon sa
génération, son domaine et sa sensibilité. Unissant leurs voix, ils et
elles rappellent qu’instaurer la gratuité scolaire, c’est permettre à
tous et toutes d’être libres d’apprendre.
-Un Printemps rouge et noir, ss dir.Marcos Ancelovici et Francis
Dupuis Déry . 29$
Les auteur-e-s abordent de nombreux sujets : des origines du
syndicalisme étudiant aux manifestations de casseroles et aux Assemblées
populaires autonomes de quartier (APAQ), en passant par les modes de
fonctionnement de la démocratie étudiante, les enjeux féministes, les
réactions des partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la
littérature et de l’art ainsi que la répression judiciaire et policière.
Alliant analyse de discours, entretiens semi-dirigés et observation
participante, ce livre offre de multiples clés pour comprendre la
dynamique du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire
ou d’échec, il souligne l'incroyable éveil politique qu'aura représenté
ce conflit social pour toute une génération.
-Bâtiment 7, La pointe libertaire 10$
Après avoir barré la route au projet de déménagement du Casino de
Montréal à Pointe-Saint-Charles, en 2006, le mouvement populaire du
quartier le plus militant de Montréal poursuit son combat et obtient la
cession gratuite, en 2012, d’un des anciens entrepôts du chemin de fer
Canadien National, un immeuble de plus de 8 000 m2 voué à la démolition
par les « promoteurs » : le Bâtiment 7. L’édifice rescapé abritera un
pôle d’activités sociales, artistiques et politiques compatibles avec
une économie solidaire et écologique.
Ce livre fait le récit de cette appropriation populaire, une victoire
obtenue de haute lutte contre un puissant groupe immobilier, les édiles
municipaux, et l’urbanisme du tout-condo. Contre la résignation aussi.
-À qui la rue? Francis Dupuis-Déry 25$
À qui la rue ? offre les outils théoriques, politiques et
historiques pour comprendre que ces arrestations de masse ne sont pas le
résultat de contestations turbulentes, mais bien le fruit d’un
profilage politique. Les policiers opèrent ainsi une distinction entre
les « bons » et les « mauvais » manifestants : ceux qui, du point de vue
des autorités, ont des revendications légitimes (les salariés, les «
pères de familles »...) et ceux qui contestent l’ordre social (les
jeunes, les anarchistes...). Or, ce profilage politique brime la liberté
d’expression et la liberté d’association reconnues dans les chartes de
droits.
-Comprendre l'Etat d'Israël 25$
Au-delà des clichés, l’historien Yakov Rabkin nous invite à revisiter
les origines et la nature de l’État sioniste. Mettant en relief des
aspects de l’histoire juive souvent occultés et oubliés, l’auteur montre
comment le sionisme qu’incarne Israël marque une rupture profonde dans
la tradition judaïque.
L’auteur dresse le portrait d’un État sans frontières dont les pères
fondateurs et les dirigeants se sont toujours gardés de définir le
territoire national et dont les forces armées agissent dans toute la
région sans se sentir contraintes par le droit international. Un État
dont la naissance a provoqué l’exil de centaines de milliers de
Palestiniens et qui prétend appartenir aux juifs du monde entier, même à
ceux qui n’y habitent pas et ne manifestent aucune envie de s’y
installer.
Située au coeur du quartier Saint-Roch, à Québec, la librairie La Page Noire est une librairie anarchiste autogérée visant la promotion d'alternatives au capitalisme, au contrôle de l'État sur nos vies ainsi que l'abolition de toutes autres formes d'oppressions. Dans une démarche d'ouverture et d'échanges, La Page Noire a pour mission de diffuser de l'information sur les luttes et les enjeux historiques et actuels .
Venez y bouquiner, prendre un café, rencontrer de gens avec qui discuter de féminisme, d'anarchisme, de surréalisme et plus encore...
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