Située au coeur du quartier Saint-Roch, à Québec, la librairie La Page Noire est une librairie anarchiste autogérée visant la promotion d'alternatives au capitalisme, au contrôle de l'État sur nos vies ainsi que l'abolition de toutes autres formes d'oppressions. Dans une démarche d'ouverture et d'échanges, La Page Noire a pour mission de diffuser de l'information sur les luttes et les enjeux historiques et actuels .
Venez y bouquiner, prendre un café, rencontrer de gens avec qui discuter de féminisme, d'anarchisme, de surréalisme et plus encore...

11.10.2009

Nouveautés de janvier

Le climat change... et la société ?

Florence Rudolf

Le risque de réchauffement accéléré de la planète n'est plus uniquement une question de sciences, mais également une question sociale majeure. Cet ouvrage propose une approche élargie du changement climatique en lui apportant l'indispensable éclairage des sciences humaines et sociales.
États, experts, médias, organisations écologistes, citoyens et opinions publiques..., il s'agit ici de faire le point sur l'ensemble des acteurs impliqués dans le changement climatique, sur leurs représentations et leurs conceptions de la crise, sur la façon dont ils interagissent, et bien entendu sur leurs moyens d'agir.

Ce livre s'adresse à chacun d'entre nous. Il n'est pas destiné aux experts, mais à tous celles et ceux qui se sentent concernés par le destin de la planète, des êtres vivants et de l'humanité.
Le mandat impératif, de la Révolution française à la Commune

par Jean-Luc Debry

Pierre-Henri Zaidman explore en historien la genèse du mandat impératif et la défaite de ses partisans face aux tenants de la démocratie représentative. Son texte a le grand mérite de resituer le débat dans son contexte historique : 1791 et les Enragés (Jacques Roux, Théophile Leclerc, John Oswald et Jean-François Varlet), 1848 et les fouriéristes, 1871 et la Commune de Paris bien sûr, sans oublier les étonnantes ambiguïtés des blanquistes.
PEEL: The Art of the Sticker

Hardcover, 160 pages, includes 69 stickers

This book includes photo and interview highlights from the first eight issues of PEEL, as well as a brief story of the birth of the zine, some never before published images, and some behind the scenes photos.
From the back of the book: Stickers have long been part of the street-art scene, but PEEL is the first magazine dedicated to this aspect of graffiti. Inspired by the wealth of stickers they saw all over New York City when they traveled there from Indianapolis, Indiana, to help with the Sept. 11 clean-up, Dave and Holly Combs have never been able to look at stickers the same. With every issue of PEEL, the couple feature art, and the community around it. Having evolved from a hand-made zine stuffed into plastic bags to a glossy, internationally distributed magazine, this book documents the development of PEEL and sticker culture, as both are intimately linked.
Dans un village d’Aragon,
dont je ne veux pas rappeler le nom…



Ricardo Vazquez Prada

En juillet 1936, l’arrivée des troupes franquistes dans un petit village d’Aragon précipite dans l’horreur ses habitants, parmi lesquels la famille du menuisier don Pedro. Pour sa femme, dona Maria, et ses deux filles, il s’ensuivra une petite odyssée, tissée de tragédies, d’amours et d’espoirs, au gré des aléas d’une terrible lutte à mort.
Parallèlement, un torero et un étudiant de leurs amis rejoignent la colonne Durruti, au-delà de la ligne de front toute proche.
En toile de fond se profile un affrontement entre deux projets sociaux : celui de fascistes, des grands propriétaires terriens et du clergé réactionnaire, décidés à éliminer les « rouges » jusqu’au dernier ; et celui qui s’incarne dans le nouvelle société égalitaire et communautaire que tentent d’instaurer les colonnes anarcho-syndicalistes.




Arena: On Anarchist Cinema
Eric Jerry (Contributor), Andrew Hedden (Contributor), Dan Georgakas (Contributor), Pietro Ferrua (Contributor), Russell Campbell (Contributor), and Richard Porton (Editor)

In the wake of the end of the Cold War and worldwide protests against corporate globalization, anarchism continues to attract new adherents among both aging leftists and new generations of young radicals. Arena aims to tap into this revived interest in libertarian ideas, culture and practice by providing a dynamic focal point: a journal that brings together good, stimulating and provocative writing and scholarship on libertarian culture of all kinds.


Designed for a general, intelligent, popular readership as well as for scholars and aficionados working in the area, the first issue of Arena focuses on film and video—historical and modern—and future issues will cover the entire spectrum of the arts: film, theatre, and art criticism as well as political theory and practice, reportage, letters, reviews, and unpublished fiction and nonfiction.


Nationalisme et culture

Rudolf Rocker

Né en 1873 à Mayence, une ville séduite par les idéaux de la Révolution française, Rudolf Rocker est d'abord attiré par la social-démocratie avant de s'orienter vers l'anarchisme.
Contraint de quitter l'Allemagne, il se réfugie à Paris puis à Londres, où il exerce sa profession de relieur et fréquente le groupe d'anarchistes juifs qui édite la revue Arbayter Fraynd. Revenu en Allemagne après l'armistice, il participe fin 1922-début août 1923 à la fondation de l'AIT (Association Internationale des Travailleurs), dont il assure le secrétariat. En mars 1933, après l'incendie du Reichstag, il quitte définitivement son pays natal.
Expatrié aux Etats-Unis, il collabore aux activités du cercle d'ouvriers regroupés autour de la Fraye Arbayter Shtime (La Voix du travailleur libre) puis, à partir de juillet 1936, à la campagne en faveur de la révolution espagnole. Mort en 1958, près de New York, il laisse une ?uvre importante dans laquelle deux livres brillent d'un éclat tout particulier: ses Mémoires qui, en quelques 1 500 pages, retracent une trajectoire personnelle qui est aussi celle de l'anarcho-syndicalisme de la première partie du XXe siècle, et son grand ouvrage théorique, , que Bertrand Russell salua comme une "importante contribution à la pensée politique", en louant "sa brillante critique du culte de l'Etat [...], la superstition dominante et la plus nocive de notre temps".
Fruit d'un très long travail achevé en 1933, le livre ne sera publié dans sa langue d'origine qu'en 1949, soit bien après les versions en espagnol et en anglais. Il aura fallu beaucoup plus de temps encore pour que ce grand livre soit enfin disponible en langue française. Voici réparée l'injustice dont a été victime en France celui qui fut une des têtes les mieux faites du mouvement anarcho-syndicaliste, et c'est avec grande fierté que nous mettons à la disposition des lecteurs français ce qui est à l'évidence une des ?uvres les plus précieuses de la pensée libertaire du siècle passé, servie par le beau et rigoureux travail de Jacqueline Soubrier-Dumonteil.
About On The Lower Frequencies: A Secret History of The City

Erick Lyle’s On the Lower Frequencies is at once a manual, a memoir and a history of creative resistance and fun in a world run rotten with poverty and war. Whether handing out fake starbucks coupons for free coffee, dropping flyers on mall-goer’s heads that say “aren’t you glad this isn’t a bomb?” or having punk shows in laundromats, Lyle (formerly known as Iggy Scam) has shown the world over the years that you can resist consumerism and have fun and have a sense of humor at the same time.


Paper Politics: Socially Engaged Printmaking Today

Paper Politics: Socially Engaged Printmaking Today is a major collection of contemporary politically and socially engaged printmaking. This full color book showcases print art that uses themes of social justice and global equity to engage community members in political conversation. Based on an art exhibition which has traveled to a dozen cities in North America, Paper Politics features artwork by over 200 international artists; an eclectic collection of work by both activist and non-activist printmakers who have felt the need to respond to the monumental trends and events of our times.

Paper Politics presents a breathtaking tour of the many modalities of printing by hand: relief, intaglio, lithography, serigraph, collagraph, monotype, and photography. In addition to these techniques, included are more traditional media used to convey political thought, finely crafted stencils and silk-screens intended for wheat pasting in the street. Artists range from the well established (Sue Coe, Swoon, Carlos Cortez) to the up-and-coming (Favianna Rodriguez, Chris Stain, Nicole Schulman), from street artists (BORF, You Are Beautiful) to rock poster makers (EMEK, Bughouse).
Réfractions N°23 L’entraide, un facteur de révolutions

On vit une époque formidable, c’est-à-dire une époque « à craindre et à redouter », celle du grand bond en arrière, de la vague néolibérale aux relents de XIXe siècle, celle de la loi du plus fort, de la compétition à mort et de l’individualisme de la pire espèce. Aujourd’hui, l’entraide devient un délit : accueillir un sans-papiers est passible de prison, et la gauche institutionnelle contaminée a oublié d’inclure le socialisme dans son programme.

Ce sombre tableau ne serait-il qu’un trompe-l’œil ? Car l’entraide est toujours là, partout, mais occultée. L’utopie mortifère des dominants n’est pas encore parvenue à détruire la spontanéité naturelle des relations solidaires qui rejaillissent sans fin, en tous lieux, en tous temps. En période de crise, c’est-à-dire de nécessité, les initiatives de solidarité se multiplient : on résiste, on survit quand même, et dans la joie. On redécouvre le troc, le don, la réciprocité, les coups de main, les groupements d’achat, les logiciels libres, les jeux coopératifs, l’économie solidaire, etc., c’est-à-dire l’entraide, celle qui fait si peur au pouvoir parce qu’elle est imprévisible, invisible, omniprésente et puissante.

Cette crise, c’est l’occasion de rouvrir le vieux dossier anarchiste de l’entraide, ou plutôt de L’Entr’aide, comme l’explique Marianne Enckell dans le premier article. Pour les anars, la référence, c’est le titre du livre de Pierre Kropotkine, L’Entraide, un facteur de l’évolution (1902). Mais que retenir aujourd’hui de ce livre ? Est-il toujours d’actualité ? Jean-Christophe Angaut nous met en garde contre son côté naturaliste, tout en rappelant que ce livre reste encore incontournable. L’animalité, ce n’est pas la loi du plus fort, c’est aussi l’entraide qui navigue naturellement entre nature et politique.



ÉDITORIAL

LES FONDEMENTS DE L’ENTRAIDE

Note sur l’histoire d’un mot, Marianne Enckell

Que faire du naturalisme de L’Entraide ? Jean-Christophe Angaut

Faut-il chercher dans la nature un fondement des valeurs morales ? Annick Stevens

Nature et culture (ou vice versa), Alain Thévenet

Faut-il chercher dans nos gènes un fondement des comportements sociaux ? Jacques van Helden

Qu’a-t-on appris sur l’entraide depuis Kropotkine ? Pablo Servigne

Kropotkine fondateur de la gauche darwinienne, Pierre Jouventin

LES ANARCHISTES ET L’ENTRAIDE

Être anarchiste oblige ! André Bernard

Entretien avec Sylvie Knœrr, une individualiste solidaire

LES EXPÉRIENCES PRATIQUES

Les jardins partagés, un exemple d’entraide libertaire. Entretien avec Laurence Baudelet, Irène Pereira

Luttes sociales et entraide : l’exemple des mutuelles dans les transports, Martial Lepic

TRANSVERSALES

Comment se débarrasser du trotskisme ? Alexander Neumann

L’œuvre de Claude Lévêque au pavillon français de la biennale de Venise, Bernard Hennequin

CONTRE-SOMMET DE L’OTAN

Choses vues et vécues, Alain Bihr

Contourner un affrontement violent et stérile, Pierre Sommermeyer

Un champ de bataille comme alternative à l’Otan ? Guillaume Gamblin

L’eau tranquille fend la pierre, Wolfgang Hertle

HOMMAGE

Francisco Ferrer, Annick Stevens

LES LIVRES, LES REVUES, ETC.


N°22 Le réveil des illégalismes

Le capitalisme tangue. Les dominants s’affolent. La répression s’étend. Les lois d’exception reviennent. Le fichage de la population se veut exhaustif. Le Régime craque, qu’il crève !

La destruction d’un régime inique qui accapare les richesses et distribue la misère est une nécessité pour toute volonté créatrice.

Réfractions, qui veut à sa mesure participer à l’édification d’une société autre de libres et d’égaux, propose avec ces pages de réfléchir sur notre réalité. Ou plutôt de penser au sein de ce couple contrarié que forment nos désirs et notre réalité.

Trois moments s’articulent : la crise du capitalisme, la montée des illégalismes, la nécessité du changement radical de la société.



Sommaire
Présentation
Qu’il crève, le régime !
Les mécanismes de la crise, Pierrick
La crise ? Une soirée à Strasbourg
Qui succédera au capitalisme ? Pierre Sommermeyer
L’heure des illégalismes
Salut à l’action directe, Marianne Enckell
Illégaliste, parfaitement ! Jean-Marc Delpech, David Doillon
Grève générale ! Bernard Hennequin
En porte-à-faux : réfugiés et sans papiers face à l’illégalité, Christophe Tafelmacher
Une révolte grecque, Jean-Pierre Duteuil
Syndicalisme d’action directe et illégalité, Irène Pereira
Désobéir à la loi ? André Bernard
Table ronde sur (...)

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