Teaching Rebellion: Stories from the Grassroots Mobilization in Oaxaca
(cet ouvrage fut l’objet d’un lancement à l’AgitéE en décembre dernier)
Diana Denham and C.A.S.A. Collective
In 2006, Oaxaca, Mexico came alive with a broad and diverse movement that captivated the nation and earned the admiration of communities organizing for social justice around the world. The show of international solidarity for the people of Oaxaca was the most extensive since the Zapatista uprising in 1994. Fueled by long ignored social contradictions, what began as a teachers' strike demanding more resources for education quickly turned into a massive movement that demanded direct, participatory democracy.
Hundreds of thousands of Oaxacans raised their voices against the abuses of the state government. They participated in marches of up to 800,000 people, occupied government buildings, took over radio stations, called for statewide labor and hunger strikes, held sit-ins, reclaimed spaces for public art and created altars for assassinated activists in public spaces. In the now legendary March of Pots and Pans, two thousand women peacefully took over and operated the state television channel for three weeks. Barricades that were built all over the city to prevent the passage of paramilitaries and defend occupied public spaces, quickly became a place where neighbors got to know each other, shared ideas and developed new strategies for organizing.
Despite the fierce repression that the movement faced—with hundreds arbitrarily detained, tortured, forced into hiding, or murdered by the state and federal forces and paramilitary death squads—people are determined to make their voices heard.
"Once you learn to speak, you don't want to be quiet anymore," an indigenous community radio activist said. Accompanied by photography and political art, Teaching Rebellion is a compilation of testimonies from longtime organizers, teachers, students, housewives, religious leaders, union members, schoolchildren, indigenous community activists, artists and journalists—and many others who participated in what became the Popular Assembly of the People's of Oaxaca. This is a chance to listen directly to those invested in and affected by what quickly became one of the most important social uprisings of the 21st century.
La Vía Campesina
Une réponse paysanne à la crise alimentaire
Annette Aurélie Desmarais
Préface José Bové
Texte de la Préface (PDF)
La récente crise alimentaire a mis en évidence les effets dévastateurs d'une politique de libre-échange appliquée à l'agriculture. Dans La Vía Campesina. Une réponse paysanne à la crise alimentaire, Annette Desmarais démontre de façon éloquente les échecs et les dangers d'une agriculture industrielle globalisée et comment, devant cette impasse, le mouvement La Vía Campesina est un véritable espoir, un modèle d’agriculture viable.
Les dernières décennies ont été marquées par une transformation de l'agriculture au niveau mondial, basée sur la modernisation, l'industrialisation, la monoculture, le productivisme et la libéralisation des marchés ; des remèdes censés résorber la pauvreté et la faim dans le monde.
Force est de constater que c'est l'inverse qui s'est produit. Pourtant, l'OMC persiste aveuglément à promouvoir le libre accès au marché national appliqués l’agriculture.
La mutation du monde agricole a permis à des firmes transnationales agroalimentaires d'acquérir un pouvoir surdimensionné qui rime avec disparition de la biodiversité, appauvrissement des agriculteurs, malnutrition, abandon des terres et désastres environnementaux. La toxicité de l’empire Monsanto en est un exemple probant.
C'est dans ce contexte qu'en 1992, des organisations paysannes unissent leur force pour défier les puissances internationales du secteur agroalimentaire et créent La Vía Campesina (la voie paysanne). La Vía Campesina est un rassemblement international de différentes organisations agricoles qui, aux quatre coins du globe, partagent leurs préoccupations, leurs problématiques et leurs revendications pour redonner aux paysans une voix commune.
Annette Desmarais décrit et analyse la construction de cette force politique qui bâtit l'unité dans la diversité, construit des ponts entre les différentes réalités tout en respectant la particularité de chaque communauté. Ce mouvement travaille à établir un terrain commun qui met fin à la division Nord/Sud et introduit une nouvelle culture politique, basée sur la justice sociale et sur la démocratie participative.
Ses revendications sont axées sur la souveraineté alimentaire, l'accès démocratique aux ressources (l'eau, la terre, les semences), le refus de la privatisation du vivant et la reconnaissance de l’identité paysanne. Mais la souveraineté alimentaire reste l’enjeu central de ce mouvement. Elle met de l'avant le droit de chaque nation de produire des aliments de base et de choisir sa politique agricole ; elle prône une agriculture vivrière, des prix décents, un arrêt du processus d'industrialisation des modes de production pour qu'émerge une agriculture durable qui subvient aux besoins alimentaires de tous. En une décennie, La Vía Campesina est devenue la référence incontournable pour représenter les paysans au sein des mouvements altermondialistes. Elle est de tous les forums sociaux mondiaux et se rend à toutes les négociations et tous les sommets sur l'agriculture afin de clamer les revendications des paysans.
Annette Desmarais a travaillé pendant de nombreuses années dans sa ferme en Saskatchewan. Avec un doctorat en géographie, elle enseigne aujourd'hui à l'université de Regina, dans le Department of Justice Studies. Elle travaille avec La Vía Campesina depuis la naissance du mouvement.
On a raison de se révolter
Chronique des années 70
Pierre Beaudet
Dans le Québec des années 1970, comme partout ailleurs dans le monde, toute une génération se lance « à l’assaut du ciel ». Pressée par l’urgence de la révolte, il lui faut secouer une société devenue trop vieille pour accueillir ses rêves d’émancipation.
Comment vivait-on l’idée de « reconstruire le monde » dans les années 1970 au Québec ? Et aujourd’hui, que faire de cet « héritage impossible » ?
Pierre Beaudet nous livre un témoignage personnel sur ses années de luttes et de révoltes. À travers son parcours de militant d’extrême gauche émerge en filigrane le développement d’une conscience politique et un mouvement de transformation radicale de la société québécoise. L’auteur décrit ces années d’effervescence et de luttes passionnées : grèves, manifs et débats se succèdent ; l’insolence et l’imagination règnent ; il se raconte, se questionne, accueille les échos lointains d’autres mouvements révolutionnaires (Bolivie, Cuba, Chili, Palestine…).
Cette chronique creuse dans les replis de la mémoire et nous propulse dans une période oubliée ou méprisée de l’histoire québécoise, au milieu des projets les plus fous, des espoirs, des excès et des désillusions. Mais elle permet également de mettre en perspective des sujets plus actuels comme les forums sociaux mondiaux ou l’évolution de la gauche au Québec.
Conscient des contradictions et des excès de cette révolte, Pierre Beaudet continue de revendiquer son passé et refuse d’espérer moins, de se résigner. « Je m’entête écrit-il et je ne suis pas seul. Il y a partout des petits ruisseaux qui irriguent les dédales de milliers de résistances. Autant de petits et de gros grains de sable. »
Certains s’y retrouveront acteurs, d’autres continueront de puiser à ses racines pour imaginer de nouvelles révoltes et alimenter ce rêve universel d’un monde meilleur.
Sociologue, Pierre Beaudet fut pendant longtemps directeur d’Alternatives et il reste aussi l’un des animateurs d’Alternatives international. Il enseigne aujourd’hui au département de sociologie et d’anthropologie à l’université d’Ottawa. Il collabore à de nombreux journaux et revues et a publié des articles dans des ouvrages collectifs comme Au bout de l’impasse à gauche (Lux Éditeur).
Partisanas: Women in the Armed Resistance to Fascism and German Occupation (1936–1945)
Paul Sharkey (Translator), Martha A. Ackelsberg (Introduction by), and Ingrid Strobl
Common stereotypes of women during wartime relegate them to the sidelines of history—to supporting roles like dutiful munitions factory workers or devoted wives waiting for their men to return home. The truth is that much of the armed resistance to fascism, before and during World War II, can be chalked up to women about whom official accounts have little or nothing to say. Through years of intrepid research and numerous interviews with the participants themselves, Ingrid Strobl excavates the history of the women who shouldered guns, planned assassinations, planted bombs, and were among the era's most active antifascist fighters. Strobl's commitment to and respect for her subjects has resulted in a work of both scholarly rigor and emotional depth. Weaving moving personal narratives into the broader history of the European resistance, Partisanas is both a detailed historical account and an investigation into what compelled women to reject their traditional roles to take up arms in a fight for a better world.
"The issues raised by the book—the ways women, in struggling together with others for broader freedoms, were effectively required to challenge traditional roles, and the ways those challenges were resisted, accepted and or incorporated—take on ever more resonance in the contemporary world. For, of course, women have been active in armed resistance, not only in Europe, but also in Algeria, Kuwait, Iraq, Palestine, Nicaragua, Argentina, Peru, and Mexico. The list goes on, but attention to the ways women's participation shapes broader movements and changes the lives of those women is still relatively uncommon. If this book highlights those questions again, and leads others to explore further the multiple dimensions of resistance and its multilayered impacts on participants, it will make a further, and continuing, contribution both to scholarship and to political struggle."—Martha Ackelsberg (author of Free Women of Spain), from the Foreword
Disaster and Resistance: Comics and Landscapes for the 21st Century
Seth Tobocman and Mumia Abu-Jamal (Introduction by)
"For years now Seth Tobocman has been taking on the powers that be for all of us. He's not slowing down either—check out the contents of this volume." —Harvey Pekar, groundbreaking graphic novelist and author of American Splendor series
"I repeatedly tried to get more of Tobocman's work onto our pages, but it was deemed too radical. Tobocman won't compromise his principles for money or fashion." —Jerelle Kraus, former art director at the New York Times
"A graphic revelation, an artistic and political document of enormous value in our troubled world." —Paul Buhle, esteemed historian of American radicalism
Disaster and Resistance outlines pressing social and political struggles at the dawn of the twenty-first century—from post 9-11 New York City, to Israel and Palestine, to Iraq and New Orleans. Fans of Seth's classic works, You Don't Have to Fuck People Over to Survive, and War in the Neighborhood, will see that his punch has not softened as his new work skewers the individuals and institutions reaping havoc across the globe today. In his bold comic style, Seth chronicles events as they happen, musing not on the chaos of instability and fear, but on the struggle against it. Includes an introduction by Mumia Abu-Jamal. This book is a call to action, so listen up.
"Once again Seth Tobocman stares straight into the eye of the storm and casts light on the darkness. His complete command of visual storytelling is perfectly matched by his unwavering ability to dissect and explain the most complex and urgent topics of the day. He brings us a behind-the-scenes view from the frontlines, with heart and clarity, and turns static headlines into flesh and blood realities. When people look back on our history, Seth Tobocman's inspiring comics will provide more insight into this era than a thousand newscasts." —Peter Kuper, author of Speechless
Film And The Anarchist Imagination
Richard Porton
The first comprehensive survey of anarchism in film—from the stereotypes of bearded bomb throwers, to the early cinema of Griffith and Rene Clair, to the work of Godard, Lina Wertmuller, Lizzie Borden, and Ken Loach. Erudite and eloquent, Porton in addition provides an excellent guide to the complex traditions of anarchist thought, from Bakunin to Bookchin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire